Prévenir le stress & le burnout

Un stress chronique peut malheureusement aboutir au BURNOUT dans l’univers du travail où on le nomme aussi syndrome d’épuisement professionnel.

Une enquête menée par le cabinet Technologia confirme que plus de 3 millions de personnes, dont les agriculteurs, les artisans, les chefs d’entreprise et les cadres sont en risque de burnout en France. À cela il faut rajouter les conséquences psychosomatiques de la crise sanitaire du moment.

Ce syndrome étant tellement préoccupant pour la santé physique et psychique, que des obligations légales obligent les employeurs à prévenir la pénibilité au travail et les risques psychosociaux. C’est ainsi que :

  • L’article L.4121-1 du Code du travail stipule : « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs »,
  • Le décret d’application de la loi du 9/11/2010 sur la réforme des retraites prévoit « que les entreprises d’au moins 50 salariés, dont au moins 50 % des effectifs sont exposés à certains facteurs de risques, doivent être couvertes par un accord ou un plan d’action de prévention de la pénibilité ».

Par ailleurs, cette pathologie psychique qu’est le burnout peut être reconnue au titre des maladies professionnelles si deux conditions sont réunies; le burnout est essentiellement et directement causé par le travail et il doit entraîner une incapacité permanente partielle (IPP) égale ou supérieure à 25%.

Le bien-être au travail doit être une réalité pour la santé mentale et physique du personnel mais aussi pour l’entreprise qui gagnera en efficacité.

Afin d’aider les employeurs à prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de leurs personnels, l’association Khénato®, dans l’esprit du pacte européen pour la santé mentale et le bien-être au travail,  propose un service d’évaluation du stress.

Concernant la responsabilité de l’employeur, ce service porte le triple intérêt :

  • d’appréhender si le burnout est essentiellement et directement causé par le travail ou si sa cause en est extérieure,
  • d’évaluer le risque du burnout,
  • et d’inscrire cette évaluation dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUER).

Pour le personnel, c’est l’opportunité offerte par l’employeur de s’informer sur son état de stress et de vitalité en général.

Comment évaluer
ce qui paraît si insaisissable ?

Le BioCoach® réalise un bilan de vitalité pour mesurer et/ou corriger les déséquilibres de l’énergie vitale dans le cadre de la gestion du stress. Il utilise des biotechnologies et des matériels quantiques, des appareils qui ne sont pas médicaux.

Le but recherché étant d’aider les personnes à devenir acteur de leur bien-être et de leur santé afin de (re)trouver l’épanouissement, l’estime et la confiance en soi que procure le fait d’être “bien dans son corps et dans sa tête” sur ses lieux de vie professionnel et privé.

Qu’évalue-t-on ?

Le système nerveux autonome (système nerveux viscéral – système nerveux végétatif).

C’est la partie du système nerveux responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire. Il correspond à la partie du système nerveux qui régule certaines fonctions automatiques de l’organisme comme les muscles lisses, la digestion, la respiration, les muscles cardiaques ou certaines glandes.

Le système nerveux autonome est divisé en deux parties principales et il répond aux informations reçues au sujet du corps et de l’environnement externe, en stimulant des processus physiologiques, en général par le système orthosympathique, ou en les inhibant, en général par le système parasympathique. Par exemple, le système orthosympathique augmente la tension artérielle, tandis que le système parasympathique la réduit. Dans l’ensemble, ces deux systèmes collaborent pour veiller à ce que le corps réagisse de façon appropriée aux différentes situations.

  • Le système orthosympathique ; il prépare en général l’organisme à réagir en cas de stress ou d’urgence, pour combattre ou fuir, augmentant ainsi le rythme cardiaque et la force des contractions cardiaques. Il dilate les voies respiratoires pour faciliter la respiration. Il provoque la libération de l’énergie stockée dans le corps. La force musculaire est augmentée. Ce système est aussi responsable de la transpiration des paumes, de la dilatation des pupilles et du fait que les cheveux sont hérissés. Il ralentit les processus physiologiques qui sont moins importants en cas d’urgence, comme la digestion et la miction.
  • Le système parasympathique conserve et restaure. Il ralentit le rythme cardiaque et réduit la tension artérielle. Il stimule le tube digestif pour qu’il digère la nourriture et élimine les déchets.

Deux neurotransmetteurs (messagers chimiques) sont utilisés pour communiquer au sein du système nerveux autonome ; l’acétylcholine qui a des effets parasympathiques (inhibiteurs) et la noradrénaline qui a des effets orthosympathiques (stimulant).

Les troubles du système nerveux autonome peuvent toucher n’importe quelle partie du corps ou n’importe quel processus physiologique. S’ils sont chroniques le stress et burnout s’installent.